Un engagement qui se mesure
Chez Applium, la transition écologique n’est pas un simple discours : c’est un engagement concret que nous mesurons année après année. C’est tout le sens du Bilan Carbone, une méthodologie reconnue et encadrée par l’Association Bilan Carbone (ABC), qui permet de calculer l’ensemble des émissions de gaz à effet de serre générées par une entreprise.
Pourquoi faisons-nous cet exercice chaque année ? Parce qu’on ne peut améliorer que ce que l’on mesure. En suivant notre empreinte carbone dans le temps, nous identifions nos points forts, nos marges de progression et surtout les leviers sur lesquels agir pour réduire notre impact.
En 2024, les résultats parlent d’eux-mêmes : Applium a réduit de 17 % ses émissions par rapport à 2023.
Une analyse rigoureuse et transparente
- Scope 1 : Les émissions directes (chauffage, carburant, flotte de véhicules).
- Scope 2 : Les émissions indirectes liées à la consommation d’électricité et de chaleur.
- Scope 3 : Toutes les autres émissions indirectes, qui incluent notamment nos achats, nos déplacements professionnels, la gestion des déchets ou encore l’usage de nos outils numériques.
C’est dans ce dernier scope que se concentre, comme pour la plupart des entreprises, la majeure partie de nos émissions.
La consolidation des données a été réalisée en partenariat avec Sami, une plateforme spécialisée dans l’accompagnement carbone des organisations. Pour garantir la fiabilité, nous avons croisé plusieurs sources :
- Des données monétaires issues de nos écritures comptables,
- Des données physiques collectées auprès de nos équipes et fournisseurs,
- Ainsi que les réponses à un questionnaire collaborateurs.
Nous avons volontairement choisi de ne rien exclure du périmètre : la transparence est pour nous une condition essentielle à la crédibilité de la démarche.
D’où viennent les progrès réalisés ?
Les résultats de 2024 montrent que nos efforts commencent à payer. Plusieurs facteurs expliquent cette réduction de 17%.
Les achats de services
C’est l’un des postes où nous avons observé la plus forte baisse. En rationalisant nos dépenses, nous avons mécaniquement réduit les émissions associées.
Le numérique
Même si nos dépenses ont légèrement augmenté sur ce poste, nos fournisseurs clés ont amélioré leur propre performance carbone. Concrètement, cela signifie que chaque euro dépensé chez eux émet désormais moins de CO₂ qu’auparavant. Cet effet positif a contribué à limiter notre empreinte globale.
L’intensité carbone économique
Si l’on compare nos émissions à notre chiffre d’affaires, le résultat est encourageant : -11 % d’intensité carbone économique. Autrement dit, notre croissance est aujourd’hui plus sobre en carbone qu’elle ne l’était en 2023.
L’intensité carbone par collaborateur
Ce point est plus nuancé : nous enregistrons une hausse de 5,7 % par ETP (Équivalent Temps Plein). L’explication tient notamment à l’intégration de freelances et d’intérimaires dans le calcul. Cela montre que la performance carbone n’est pas uniquement une affaire de chiffre global, mais qu’elle dépend aussi des choix organisationnels et des modes de travail.
Pourquoi partager ces résultats ?
Nous aurions pu garder ces chiffres en interne. Mais nous sommes convaincus qu’une véritable stratégie de durabilité repose sur deux piliers :
- La transparence : publier nos résultats, qu’ils soient bons ou plus contrastés, c’est assumer nos responsabilités.
- Le progrès continu : un Bilan Carbone n’est pas une fin en soi, mais un outil qui nous guide dans nos décisions et nous pousse à faire mieux d’année en année.
Réduire ses émissions de gaz à effet de serre ne se décrète pas. C’est un chemin fait d’actions concrètes, de choix parfois difficiles et de petits pas qui, mis bout à bout, font une vraie différence.
Et la suite ?
Le but n’est pas atteint une fois pour toutes. La baisse de 17 % obtenue en 2024 est une étape importante, mais elle doit être suivie d’autres. C’est la raison pour laquelle nous nous fixons une trajectoire de décarbonation selon la méthode SBTi à l’horizon 2030. Nous continuerons donc à :
- Travailler avec nos fournisseurs pour privilégier des services et outils plus sobres,
- Optimiser nos pratiques internes, notamment sur les déplacements et le numérique,
- Impliquer nos collaborateurs, car chacun a un rôle à jouer dans cette démarche.
Nous sommes convaincus que la transition écologique doit se penser dans la durée, avec une logique d’amélioration continue.
Vous accompagner dans votre propre démarche
Chez Applium, nous savons que beaucoup d’entreprises, en particulier celles qui utilisent l’ERP de SAP, se posent aujourd’hui les mêmes questions :
- Comment mesurer notre empreinte carbone de manière fiable ?
- Par où commencer pour réduire nos émissions ?
- Quels indicateurs suivre pour progresser réellement ?
Si ces interrogations résonnent pour vous, nous serons heureux d’échanger sur vos besoins et vous informer sur des solutions du portefeuille Sustainability susceptibles d’y répondre comme Sustainability Footprint Management (SFM). Notre expérience nous montre que numérique et durabilité ne sont pas incompatibles, et qu’ils peuvent au contraire avancer main dans la main.